CATALOGUE 2020-2021

259 OUTILS, MACHINES, INSTRUMENTATION • W W W . A 4 . F R • C A T A L O G U E 2 0 2 0 / 2 0 2 1 Impression à filament fondu. Impression à stéréolithographie. LES GAMMES PROPOSÉES PARA4 Les machines à filament fondu • Dremel : des machines efficaces et fiables et extrêmement faciles à régler et à utiliser. Rendu parfait. A conseiller à des utilisateurs peu techniciens ou n’ayant pas de besoins techniques avancés. • Ultimaker : des machines de « maker ». Extrêmement performantes. Le logiciel Cura permet d’aller très loin dans les paramètres de réglage et d’impression mais suppose beaucoup de pratique pour sortir des réglages standards par défaut. • UP de chez Tiertime : le meilleur compromis performance / ergonomie. Des machines fermées et filtrée et un logiciel UP Studio qui permet d’aller assez loin dans les paramétrages, avec une interface ergonomique et facile. Ne nécessitent que d’avoir bien assimilé le réglage de hauteur du plateau. • Les machines Delta : Magis et Delta Rework de EmotionTec, deux fabrications françaises. Une architecture au look séduisant qui permet un faible encombrement sur une table. Des machines qu’il faut régler finement. Les machines à stéréolithographie permettent une très grande finesse d’impression, jusqu’à des détails fins comme des cheveux. • Esun : parfaite qualité d’exécution pour un prix imbattable. Seul bémol, le pilote (smart maker) qui gère les supports manuellement. Mais les mises à jour successives vont améliorer cela et on se passe le plus souvent de supports en stéréolithographie. • Zortax : la stéréolithographie avec un logiciel bien abouti et des possibilités étendues accessibles facilement. se déforment alors que des pièces en ABS par exemple, restent stables à 95 ou 100°C. Le PLA est un produit de synthèse issu du végétal ; l’argument «éco-durable » séduit beaucoup d’utilisateurs. Mais pour réaliser des pièces techniques fonctionnelles, le PETG ou l’ABS sont plus adaptés, si on dispose d’un plateau chauffant. ◆ Une machine fermée est préférable pour imprimer de grandes pièces : il faut garder une ambiance chaude autour du modèle en cours d’impression, sinon il se déforme trop. De surcroit, une machine fermée retient les odeurs dégagées par la chauffe du plastique. Certaines machines sont fermées et filtrées : l’air autour du modèle est aspiré et passe par un filtre. Même si le danger supposé du dégagement de COV et microparticules (réel mais faible) est très exagéré, filtrer les émanations constitue un confort qui ne peut pas faire de mal ! ◆ Les consommables : les marque qui proposent leurs filaments constructeur sont plus rassurantes ; c’est la garantie de préréglages optimum dès le départ. Mais toutes les machines que nous proposons autorisent aussi des consommables standards. ◆ Machine à filament fondu ou à résine stéréolithographique – Les machines à filament fondu sont aujourd’hui bien plus répandues. Le consommable (filament) est facile à manipuler et peu cher. En revanche, l’état de surface des pièces est rugueux et les détails fins (en dessous du millimètre) sont imprimés grossièrement. Par ailleurs, les problèmes de blocage d’extrusion et de déformation des pièces nécessitent un peu de pratique pour apprendre à bien régler sa machine. – Des machines à stéréolithographie arrivent aujourd’hui à petits prix et commencent à concurrencer les machines à filament fondu. Elles permettent des impressions très fines (un cheveu) et des surfaces comparables à celles d’une pièce injectée. Les réglages et l’utilisation sont plus simples et les échecs beaucoup plus rares. En revanche, à prix égal, elles ont des formats inférieurs aux machines à filament et les coûts de consommables sont à peu près doublés. Par ailleurs, il faut manipuler une résine liquide et rincer les pièces dans de l’alcool. Une ou deux têtes d’impression ? C’est compliqué de gérer deux têtes. Si on n’en a pas un besoin impératif, pour une application particulière, ce n’est pas utile. D’expérience, les machines à deux têtes sont utilisées à 90% à une seule tête. A notre connaissance, seul Ultimaker produit des machines à deux têtes vraiment au point. Tout ce que nous avons testé par ailleurs est très décevant. Caractéristiques non pertinentes et faux critères de choix : On est tenté de poser légitimement deux questions : vitesse d’impression et précision. Or aucun chiffre pertinent ne peut rendre compte simplement de ces critères. De surcroit pratiquement toutes les machines que nous proposons se tiennent sur ces points «dans un mouchoir de poche ». ◆ Vitesse d’impression ne veut rien dire en soi, ce qui importe c’est le temps d’obtention d’une pièce. Les vitesses de déplacement ou les débits de plastique sont des indications parfaitement insuffisantes pour en rendre compte. Par comparaison ce n’est pas parce que vous pouvez faire des pointes à 300 km/h que vous irez plus vite en ville. A rendu égal, les UP sont en général les plus rapides. ◆ Précision : ce n’est pas parce que vous pouvez faire des couches fines que la machine respecte les cotes en largeur et qu’elle est plus précise ! Une épaisseur de couche inférieure à 0,2mm n’améliore que certains états de surfaces (mais multiplie le temps d’impression).

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